Catégorie : Poèsies
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HISTOIRE PSEUDO-VIRTUELLE

   Un apres midi d'automne, je me decide à aller chercher des clopes au tabac. En ce jour de dimanche 31 octobre 1999, alors que les médias ne parlent que du beug de l'an 2000, je prends banalement ma voiture pour me rendre au tabac de la gare.
Tout allez bien, je ne sortait pas d'une cuite ou d'un parcours de fumette, mais quelle fût ma stupeur quand je vis ces boulles blueus fluorescentes à même posées sur les derniers cendres de ce qu'on appelait encore hier la gare de Perpignan...

   Mes yeux avides s'etaient arretés au stop, tout comme ma ZX que je conduisait. J'arreta de me gratter les couilles pour m'éponger les yeux au cas où...
Mais, ce que je voyais là, n'etait pas la remonté d'un taz mal digéré, mais bel et bien la vérité puisque l'ex-gare était mise sous périmétre. Un ruban indiquant "radiocatif, danger !" entourait cette arène de boulles luisantes. Les pompiers finissaient d'éteindre les parties enflammées de la gare. Les flics s'occupaient quand à eux de la circulation dans le genre "Circulez, y a rien a voir !" tout en renseignant les gens "Ce n'est rien, la gare sera reconstruite.". Personne ne devait s'en approcher, ordre d'un supérieur.
Des cosmonautes, ou plutôt des scientifiques couverts d'une combinaison anti-tout étaient les seuls à se balader dans cette boue de cendre en gratant, sous-pesant ces boules inconnes par toute la population.

   Le soir même, sur toutes les chaines télévisées, les journalistes du monde entier narraient la trajédie Catalanne. Leur seul problême était un peu commme tout les les films à la 'X-files', leur méconnaissance totale sur comment cela c'était produit.
Certains témoins expliquaient avoir vu une intense lueure rouge accompagnée d'une fumée verte, d'autres avaient entendu Dieu parler : " Je démissionne, c'est la fin de votre monde, je n'ai pkus de pain à vous offrir, mangez donc mes boules !", ainsi l'imagination ou l'illusion perçue de chacun était différente, il nous était donc impossible de savoir le début de cette histoire.
L'affaire se résume comme suit à la télé : " De violentes boules fluorescentes se sont abatues sur la gare de Perpignan, la laissant en cendres. Nous ignorons encore leur provenance et leur constitution, bien que les chercheurs soient déja en train de les examiner..."
J'était heureux, je faisais partides Perpignanais qui avaient enfin eu l'honneur de voir quelque chose d'interressant dans ce trou du cul 'poilu' de la France.
Mais ce qui fut ma stupeur, et qui créa le rire des autres c'est qu'à la TV, les boules bleues n'aparaissaient pas. C'est comme si ces boules ne voulainet pas s'incruster dans les pellicules cinés.
Le monde entier rigola et vérifia à la diffusion des images si l'on était pas le 1er avril, car parler 1/4 d'heure d'un sujet invisible parait insolite.

   C'est à partir de ce moment, qu'agacé de ne pas avoir eu mes clopes, inquiet de ce recent événement que je decide de retourner sur place constater les dêgats et les explications possibles...
A la gare, toutes les flammes des ruines avaient cessé. Mais les boules toutes aussi blueues, n'avaient pas bougées mais leur taille avait croît au point de former une seule masse. Je suis resté là jusqu'à finir mon paquet de clope que je venait d'acheter dans le seul tabac ouvert à cette heure ci et rien ne semblait troubler cet atmosphere inquiet qui regnait sur le visage de chacun des passants.
A mon départ, rien n'avait changé, sauf un élément ; ma femme Kran qui était venu me consoler dans mon domicile. Apres certains gigotements, nous parviment enfin à dormir...

   Le matin, heureux d'ouvrir les yeux sur le soit disant corps de Kran, je me demandait si mon rêve avait été long, mais non ! Un mot sur la table de chevet expliquait sont absence :
"Je bosse à 9h, à ce soir. -Kran-"
Mon réveil indiquait 10h03, un gros pet s'alluma en même temps que mon PC.
La ruée vers l'or, est un dur chemin parsemé de travailleurs modèles auquels j'évite de me meler.
Dehors le temps pluvieux avait lavé les voitures et ma journée fériée du 1er novembre commençait à peine.

Rien de particulier arriva, la souris se déplaça dans tous les coins de l'écran de mon PC et s'endormit vers 23h00.


   Le lendemain, ma femme et moi avions bahu et à son invenatire de la veille on avait beaucoup parler des médias qui devaient trop fumer pour halluciner avec ces boules blueus. Idem au bahu, mais seuls les perpignanais qui ont osés aller à la gare pouvaient se rendre à l'évidence. Les boules bleues grossissaient en une seul, certains curieux réstés là bas tous les jours depuis cet événment affirmaient même que depuis hier le boule fluorescente et transparente était en mutation : "Trop grave! Trop doucement, la boule s'affaisse comme attirée sur le sol à cause de la gravité et semble former une base en forme de cercle. On dirait un dôme, comme si c'etait une tente igloo pour les nouveaux visiteurs invisibles..."
Aux récrées, en cours les discussions s'animaient, les professeurs remplaçaient les médias, ils parlaient sans même savoir de quoi.
Trop heureux, nous fûmes libérés à 16h00 par l'administration locale qui avait décreter cet élément trop inconnu et peut être dangereux.
Alors qu'une foule de gens quitaient la ville pour se réfugier chez des amis ou dans la famille, nous préferames rester sur place. C'est ainsi; qu'en couple accompagné de deux amis : Jeff et Maxx, nous allons voir ce désert d'écatombes duquel surgissait une pyramide bleue à la base cylindrique. Le bleue de ce cône géant avait perdu de sa transparence.

   Et nous n'avions pas tout vù, loin de là....
Les maisons environnentes à la gare commençaient à disparaitre comme absorbé par ce bleu, nous voulions toucher ce truc bleu immense s'élévant à 5-6 metres de hauteur et 100 fois plus en largeur, mais les gendarmes encerclaient le périmètre et nous l'interdisaient formellement car lorsque la couleur du cône avait changé, un ingenieur y a perdu la vie. On distinguait encore les formes de l'homme qui a été laissé mort en solitude par la peur des contaminations possibles.
Mais cela ne traumatisa pas Maxx qui alla chercher un paquet de clopes au tabac d'en face, ni Jeff qui alla faire un tour au magasin de musique, mais qui revînt avec 4 bons beignets à la pomme qui ne firent qu'une bouchée de chacun. On avit bien mangé, on rigola encore une fois sur ce cône bleu avant de rentrer faire un reseau chez Jeff où la soirée se fini tard vers 08h00 du matin, le lendemain. Il faisait jour et tout le monde partit se coucher (quelle importance : les cours avaient étés suspendus jusqu'à nouvel ordre). Le premier prêt fut Jeff une fois qu'on étatait debout, son canapé dût le supporter une nuit de plus. Et moi, je dû supporter de racompagner une fois de plus, le Maxx chez ses parents, non loin de là, mais dans la direction opposée du skat familial que j'entrenais avec Kran.
Bref, à 9h00 tout le monde devait bien dormir...


END